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    - JONATHAN !!!!!!! S’écria tout à coup Elena, levant les mains en l’air, apparemment heureuse de le revoir.

     

     

     

     

    Ses traits, au début joyeux se transformèrent petit à petit en désarroi, au fur et à mesure qu’elle comprenait que s’il était là, qu’il l’a voyait, qu’il parlait avec Ana, cela insinuait qu’il était mort.

     

     

     

     

    - Euh… Vous vous connaissez ? Demandai-je, à la fois surprise et perdue.

     

     

     

     


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    Complétement déprimée et une migraine persistante à force d’avoir pleurée, Jane ne cesse d’enlacer le corps inanimé de Jonathan, avec pour bruit de fond le son continu de ce putain de moniteur. Pourquoi diable personne n’a pensé à l’éteindre ?

     

     

     

     

    « Tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut » un son si nul, si banal, mais qui lui prouvait encore et encore que son amour avait quitté ce monde.

     

    Résignée, Jane se lève du lit et s’approche du moniteur.

    -    -  Ça doit pas être si dur à éteindre ce truc, désespère-t-elle en commençant à tripoter tous les boutons.

    Quand tout à coup… « Tut, tut, tut… »

     

     


     

    A suivre.

    Muahaha, j'espère vraiment que vous airai aimez cette mise à jour et je m'excuse des millions de fois pour tout le temps qu'il m'a fallu faire le point avec moi-même.

    Bonne fin de vacances pour les concernés et bonne rentrée pour les autres !! =)

     

     

     


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  • Règles

     

    Et j’avais vu juste, ce n’était pas Elena qui se trouvait sur sa tombe ce soir, mais un homme qui semblait la jauger avec attention.

     

     

     

    Il n’était pas vivant, jamais une personne vivante se serait rendue dans un cimetière à une heure pareil, trop superstitieux pour ça. Mais alors pourquoi avait-il encore une odeur corporelle, différente certes, mais présente quand même ?

     

     

     

    Je me lançais à la quête de ma réponse :

    - Bonsoir, saluai-je en l’examinant de plus près, il était vraiment très beau.


    Il ne réagit pas physiquement parlant, il ne sursauta pas, ni ne tourna d’un centimètre sa tête vers moi. Alors me voyait-il ? M’entendais-t-il ?


    - Bonsoir, répond-t-il à ma plus grande surprise, ravivant ma curiosité. Je ne comprenais plus rien, je n’avais jamais songé à demander à Elena s’il était possible de l’existence d’une telle créature, mi-vivant, mi-mort, et il me fascinait, tant par sa beauté que par son côté mystérieux.

     

     

     


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  • - Ana -

     

     

     

     Ce soir-là je me rendais sur la tombe d’Elena Richers, où nous nous étions donné rendez-vous. Il pleuvait mais l’avantage d’être morte et que je n’avais pas froid. J’avais tout de même « emprunté » quelques vêtements dans une grande enseigne de la ville.

     

     

     

     

     Elena et moi étions devenu très proche, elle était morte depuis deux ans déjà, et elle m’apprenait comment m’intégrer, elle m’aidait à retracer mon histoire, un peu comme un ange gardien.

     

     

     

     

     

     Enfin j’arrivais au cimetière. Elena m’avait appris quelque chose de bien utile afin de sentir les différents vivants ou non dans les alentours. Chaque humain à sa propre odeur corporelle, lorsque l’on meurt, on la perd définitivement. Et, ce soir, quelque chose m’intriguait. Il y avait quelqu’un d’autre dans ce cimetière, quelqu’un d’autre que moi ou qu’Elena. Quelqu’un dont l’odeur n’était pas comme pour les autres vivants, elle était atténuée, comme entre le vivant et le mort. Curieuse, je pressais le pas.

     

     

     


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    - Je peux me joindre à toi ? S’imposa dans le silence une petite voix fluette. C’était celle de Claire, cette jeune stagiaire un peu perdue par toute cette adrénaline.

     

     

     

    - Si tu veux, répondit la rousse en aspirant une autre bouffée.

     

    Claire s’installa à ses côtés, sortit son paquet de cigarette de sa poche, en extirpa une et l’alluma.

     

     

     

     

    - Dur journée hein… ?Compatis la blonde comme pour engager la conversation.

    - Très dur. Vous connaissiez John ?

     

     

     

    - Oui, il y a quelques mois nous bossions dans la même équipe, nous n’étions pas spécialement proche, mais de savoir que maintenant il est...

    - Mort.

    - C’est ça… Nous avons beau lutter contre la mort chaque jour, c’est toujours dur lorsqu’on perd le combat...

     

    La rousse ne répondit pas, se contentant de reprendre une bouffée

     

     


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