- Je suis désolée, c'est tellement triste... Même si je ne pouvais être émue par cette histoire, ni même attristée, je savais que j'aurais dû l'être, dans un état de vivant.

Son regard fût attiré par je ne sais quoi derrière moi.

- Je devrais sans doute te laisser maintenant. Je reviendrai te voir bientôt.

 - Mais... Je n'avais pas eu le temps de continuer, qu'elle n'était déjà plus là. Stupéfaite, je tournais sur moi-même, la cherchant quelque part. Il était impossible qu'elle se soit dématérialisée sous mes yeux, si?

A la place d'Elena, je vis une tête blonde s'avancer vers moi.

Une tête familière.

Ray.

Il s'approche, l'air blasé et désespéré. Je m'éloignai un peu de ma tombe, de peur qu'il ne me touche inconsciemment provoquant ainsi la décharge insupportable.

Je ne voulais pas partir. Si cet homme était réellement mon frère, alors je voulais entendre ce qu'il avait à me dire...

Je l'observe silencieusement s'accroupir devant la pierre tombale portant mon nom, tandis que Rex aboi à tout va.

- Non, je ne pleurerai pas... S'ordonna-t-il à lui-même, avant de commencer: bonjour, Ana. Je sais que ce que je fais est ridicule, que je suis certainement entrain de parler tout seul, mais, si tu es là, si tu m'entends, alors je tiens à te dire que je... Que je t'aime, que je suis désolé si je n'ai pas toujours été un bon frère...

Un court instant, il ne parla plus, je ne remarquai que quelques secondes plus tard qu'il pleurait, finalement.

- Voilà, j'espère que tu es fière de toi, tu m'auras finalement fais pleurer! Me taquina-t-il, en s'essuyant du revers de la main les quelques larmes qui glissaient déjà à une vitesse ahurissante.

 * Oui bon j'avoue, il ne pleure pas sur la photo, mais chut, ont a rien vu !

Il expira à fond puis reprit :

- J'... J'ignore pourquoi tu as fais ça, quoi qu'il en soit, on ne t'oublis pas, j'ai l'impression que tu ne nous quittes jamais, que tu es là, maintenant, tout de suite, à mes côtés. Je sens ton odeur, elle est si perceptible...

Il soupira, se leva.

- A bientôt Ana...

Puis, il quitta le cimetière.

A suivre

Voila, que de révélations dans cette MàJ ( : , plusieurs nouveaux personnages, aussi ! J'espère que vous avez aimé, là encore, j'attends vos avis et pronostics x)

Je tiens aussi à éclaircir un point, concernant mon pseudo figurant sur le message d'arrêt de C'ian ainsi que les nombreuses allutions à ma personne qu'à fait Asuka dans le sien. La seule personne ayant des raisons de m'en vouloir, c'est uniquement Elodie, alors je trouve ça regrettable que les deux autres s'en vont en ternissant l'image de Minaya, Waly, Eckstazy, sachant que le seul fautif dans l'histoire, c'est moi!

Pensez ce que vous voulez, je suis là pour écrire de toute façon, pas pour faire parler de moi ni pour être apprécié. 

 Alors qu'on arrête les commentaires concernant cette histoire réglée avec la concernée, merci.

Bisous all.

- Bradley -

J'attendais patiemment devant le lycée dirigé par mon père où je suivais mes cours de terminal, un lycée privée où le port de l'uniforme était obligatoire. Après avoir déposé mon sac dans mon casier j'en profitais pour fumer une cigarette en attendant la première sonnerie de l'après-midi. J'avais cours de dissection en première heure, super, j'allais pouvoir assouvir mes tendances masochistes.

J'inhalais profondément dans ma cigarette, et jetai un coup d'œil autours de moi.

Je connaissais tout le monde ici, enfin, tout le monde me connaissait, plutôt, moi, je me souvenais vaguement de quelques prénoms et de quelques visages devenus familiers, au fil des jours passés dans ce lycée.

Par exemple, derrière moi, à ma gauche, Nina Bradford était en train de chahuter avec l'une de ses amies. Et je peux vous dire que c'est un sacré coup au lit, derrière ses petits airs d'innocente, c'est une vraie perverse. Une fois, nous l'avions même fait sur le bureau du directeur -mon père donc-, alors qu'il s'était absenté faire visiter le lycée à des parents d'élève voulant inscrire leur fils dans ce lycée. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que, sous le charme du lycée, ils décidèrent d'aller remplir les formulaires, et ce, sur-le-champ, nous surprenant Nina et moi en train de jouir d'un ébat charnel. Évidemment, après cette scène, ils avaient renoncé à cette inscription et j'avais eu le droit à un bon savon en rentrant à la maison.